L'apprentissage d'un Samouraï
Un samouraï doit être physiquement et mentalement préparé pour maîtriser le code Bushido:"la voie du guerrier".
Jeune homme japonnais doit savoir faire:
LE KYÛDÔ : littéralement " la Voie de L'Arc ". Le tir à l'arc constituait l'un des entraînements fondamentaux des sa mourais. Pratiqué aujourd'hui comme pratique mentale plus que comme véritable sport.
Les adeptes ne recherchent pas réellement la précision de la cible ou la force de la flèche. C'est plutôt la stabilité de leur mental, et la maîtrise parfaite du corps qui est importante. L'essentiel réside dans l'exactitude des gestes codifiés qui doit apporter l'harmonie globale.
Plus proche de la spiritualité que de l'art de combat, le Kyûdô reste réservé à une petite minorité de pratiquants.
LE YABUSAME ( arc à cheval ): Exercice pratiqué à cheval par les bushi, consistant à tirer des flèches au grand galop sur des cibles placées le long du chemin.
Ancienne pratique datant du bafuku de Kamakura ( 1150 ), cet exercice requiert une parfaite pratique tant technique que esthétique. La difficulté du tir à cheval au galop est compliquée par une étiquette très stricte sur les gestes (katas).
Au Japon seules trois familles se targuent de maîtriser cette discipline étonnante. Des démonstrations exceptionelles ont lieu en costume d'époque à Kamakura et au sanctuaire Meiji-Jingu de Tokyô
HISTOIRE DE LA CEREMONIE DU THE : Avec l'arrivée des Bushis au pouvoir en 1185, la tradition du thé disparut dans l'aristocratie Japonaise, dorénavant plus tournée vers les arts typiquement Japonais ( littérature ). Pourtant les moines Zen continuèrent à cultiver le thé, notamment à Uji près de Kyôto. C'est le moine Zen Eisai qui répandit ce breuvage dans tous les temples de la secte. A l'époque Muromachi, vers 1350, l'aristocratie Japonaise redécouvrit la cérémonie du Thé, tout d'abord au coeur de "tournois du thé" ( Tocha ) où l'exhibition de bols chinois de grande valeur, permettaient au participants de prouver leur raffinement. Mais c'est la classe guerrière des Bushis, sous l'influence du Zen, qui va transformer ces pratiques en véritable voie ( Chadô), et notamment le Shogun Askikaga Yoshimasa. Sen No Rikyû, sous la protection de Toyotomi Hideyoshi, formalisa alors vers 1580, les grandes règles de la cérémonie inchangée jusqu'à nos jours. |
LES OBJETS DE LA CEREMONIE DU THE :
Les ustensiles de la cérémonie du thé doivent conjuguer deux qualités : simplicité et beauté. Pour répondre aux principes établis par Sen no Rikyu, chaque objet choisi doit évoquer chez le participant à la fois contemplation et humilité. L'objet le plus important reste le Chawan, bol de thé en céramique. Sa forme parfois imparfaite rappelle la simplicité, mais sa décoration en fait un objet remarquable. C'est dans ce bol que sera préparé le thé.
Les petits pots contenant le thé en poudre appelés Chaire ( thé fort ) ou Natsume ( thé léger ) sont généralement des objets de collection, très recherchés des collectionneurs. La longue louche ( Hisaku ) servant à transvaser l'eau chaude de la bouilloire ( Chagama ) vers le bol ( Chawan ) est taillée parfaitement dans une longue tige de bambou.
Deux éléments très importants président également dans la cérémonie du thé : la petite spatule ( Chashaku ) qui permet de verser le thé en poudre, et surtout le fouet ( Chasen ) qui permettra de mélanger la poudre de thé et l'eau, pour réaliser ce breuvage si spécifique. On notera parfois la présence d'une réserve d'eau froide sous la forme d'un récipient cylindrique ( Mizusashi ). Enfin élément indispensable pour répondre au besoin de propreté indispensable dans toute cérémonie Japonaise : la pièce de tissu ( Chakin) qui permettra de garder un aspect immaculé à tous les objets.
Latechnique du Jujitsu
La calligraphie
La calligraphie, un véritable art qui semble plein de mystères… Essayons d’en découvrir les origines, et intéressons-nous de façon plus large à l’écriture et la littérature japonaise...
Depuis le milieu du VIème siècle, on voit apparaître au Japon des inscriptions sur pierre et métal au moyen de caractères idéographiques empruntés à la Chine. L’idéogramme, le Kanji, en concrétisant la parole condensait ainsi le savoir. Le Japon très naturellement adopta cette écriture qui s’ajouta à la sienne, élaboré depuis le IXème siècle.
Combat de Kendo
Difficile de savoir si la traduction est fidèle à la réalité mais dès les premières minutes le commentateur indique qu'il s'agit du sport d'escrime japonaise appelé Kendo…
Le Japon compte 2 000 000 de pratiquants au Japon. Il s'agit de la seule discipline majeure (par le nombre de pratiquants) pour laquelle le Japon compte le plus d'adeptes au monde.
Pour être un bon samouraï il faut aussi savoir le maniment des armes
La méditation
et savoir la littérature et l'histoire
Voilà tu es maintenant un samouraï,
tu as le droit d'avoir ton katana.
Notre prochaine destination
les gladiateurs à bientot